Finir les cours à 22h, ce n'est pas marrant. C'est supportable quand le bus de la fac nous ramène.

Une semaine après, même jour, même heure:

Là, c'est tout de suite moins supportable, surtout en plein hiver... On est obligé d'avoir recours au service public, qui est plus qu'aléatoire, et qui passe toutes les demi-heures.

Ok, c'est pitoyable, mais au moins on a moins froid... Et oui, Melly porte bien une sorte de moumoute avec des oreilles mais ne rigolez pas sinon elle fera les gros yeux, elle y tient beaucoup!

Ce qu'il y a de bien à Madrid, c'est que les bars offrent souvent le premier verre. Et le meilleur des cocktails espagnols selon moi, c'est le mojito! Je comprends un peu mieux l'expression "faire la tournée des bars".

Par contre, pour les hommes, vous payez votre verre, sauf si les minettes qui vous accompagnent négocient pour vous l'entrée et le verre gratuit, à coup de sourires et de battements de cils.

Communiquer en espagnol n'est pas toujours évident. Quand il nous manque un mot, on le remplace par celui qui nous tombe sous la main... ce qui donne lieu à des interprétations souvent à mourir de rire. Je vous laisse juger:

Je ne sais pas pourquoi les Françaises ont la réputation d'être des filles faciles, mais ça n'aide pas à obtenir la tranquillité, bien au contraire. L'oeil de notre interlocuteur s'allume de concupiscence et d'attente en apprenant notre nationalité!

Et oui, ce regard et ce sourire-là ne sont pas très difficiles à déchiffrer. Dans tes rêves mon pote, dans tes rêves!

Suite à des révisions intensives du code espagnol (oui oui c'est possible), je recommencerai à poster la semaine prochaine. Suspense, suspense!